Les visites politiques ont pour objectif d’appréhender les systèmes de chaque pays participants (France, Italie, Espagne) et de rassembler les parties prenantes afin de faciliter les échanges de bonnes pratiques, le partage d’information, la recherche de solutions communes et la création de consensus à propos de la professionnalisation des employés familiaux. Elles doivent permettre l’émergence d’un consensus commun aux trois pays, impliquant tous les parties prenantes et acteurs clés.
Plus particulièrement, la visite de Paris a permis d’expliquer aux invités espagnols et italiens (des élus, des institutionnels et des techniciens) comment est structuré le secteur de l’emploi à domicile entre particuliers en France et quelle est l’offre de formation et professionnalisation disponible.
Pour cela, des intervenants de divers horizons (syndicats, ministères, organismes de formation, pôle emploi, élus régionaux…) ont présenté en détail les différents aspects du secteur tel que son évolution, le système de déclaration du travail à domicile entre particuliers, l’importance du dialogue social, le fonctionnement de la formation professionnelle ou encore le système des politiques régionales d’emploi et de formation.
Reprenant le même type d’éléments, les intervenants de la visite politique de Madrid ont tenté d’expliquer le cadre légal dans lequel évoluent les employés familiaux en Espagne et les spécificités du métier dans leur pays. Il semblerait que, plus encore que dans le système français, un grand chemin reste à parcourir pour arriver à la professionnalisation de ces professionnels, d’où l’intérêt du projet PRODOME et de ces visites pour faciliter le partage d’expériences et la mise en œuvre de solutions concrètes. Par ailleurs, il est à noter que la visite de Madrid s’est attachée à présenter le fonctionnement national tandis que le niveau régional sera affiné lors d’une prochaine visite politique à Bilbao, au Pays Basque.
Les visites politiques à venir dans le cadre du projet permettront d’appréhender les systèmes espagnols et italiens tant au niveau national que régional. Le choix de la distinction entre les deux niveaux semble plus pertinent dans des pays moins centralisés que la France, tels que l’Espagne et l’Italie, en particulier dans le domaine de la formation professionnelle.